L’été dernier a été l’occasion pour nous de croiser un expert du
massage et des accessoires BDSM. (Il se déplace avec d’énormes valises
pleines de jouets).
Ma partenaire a pu tester (entre autre et pour son plus grand plaisir) les joies du martinet.
Suite à cette séance que je ne manquerais pas de décrire, voici comment s’est orienté le choix de notre premier modèle.
On vous dira que fouetter est tout un art. Certes.
Mais en tant que novice nous étions plutôt réticent à l’usage de ces jouets.
Symbole de châtiment corporel ? Peur d’avoir mal ? Mal pour quoi faire ?
Quand on ne connait pas, en général on dit non…
Notre ami nous a présenté plusieurs modèles.
Ici nous ne parlerons que des modèles à plusieurs lanières, entre 12 et 30 (sinon ce n’est pas un martinet mais un fouet).
Et vous allez voir que le choix n’est pas simple et qu’il vaut mieux savoir ce qu’on achète.
Avant de parler de la matière, la longueur, la largeur et la découpe jouent un rôle important.
Simplement en l’utilisant sur le plat de votre main il est facile de constater leur efficacité et d’adapter votre recherche.
Longueur : Les lanières courtes sont plus faciles à manier.
Elles « n’enroulent » pas ou très peu les courbes du corps, et on évite ainsi le coup de fouet.
Ce qu’il est difficile à faire avec un martinet long. Maîtriser le bout des lanières est bien moins évident.
Largeur : A matière identique, plus la lanière est fine plus elle cingle.
Des lanières larges entre 1 et 2 cm font plus de bruit qu’autre chose. Tout dépend de l’effet recherché.
Bout : Certaines lanières sont à bout carré, rond ou biseauté.
Là encore, testez sur votre main en faisant tourner le martinet. Les bouts ronds ont moins de mordant.
Taille du manche (size does matter) : Un manche équilibré doit équipé le martinet.
S’il est long les amplitudes pourront être plus grandes.
Assurez vous que vous l’avez bien en main, il doit être agréable à manier.
Matières (des lanières, car le manche on s’en fout un peu) :
Là à notre grande surprise de débutant que nous étions, la matière
change tout ! La forme et la largeur des lanières aussi, mais la matière
provoque une sensation qui peut être franchement différente. De la
caresse à la douleur vive.
Laine de coton (si ça existe). Plus proche du plumeau que du martinet, son utilisation est symbolique.
Chamois : idéal pour débuter. L’effet est plus sonore que sensitif. Au bout de quelques coups vous en voulez plus….
Daim (notre préférence) : C’est doux. On peu laisser glisser les lanières sur le corps. L’effet est caressant. En foutant ca commence à chauffer et à cingler en peu (en fonction de la largeur des lanières). L’effet est là. La peau rougit un peu. Le/la partenaire réagit, attend le geste.
Nylon : (pas doux) Ça commence à cingler. Le bout des lanières se sent. Ça chauffe vite. Ça fouette !
On aime ou pas la matière pour ça.
Cuirs : (doux mais plus lourd que le daim, plus cher aussi) : Sensation plus « lourdes ». Ça cingle beaucoup plus. Et suivant le type de cuir ça va être différent. Le son n’est pas le même.
Caoutchouc : Si vous voulez des marques, c’est ce modèle qu’il faut prendre. La sensation est violente. Mieux vaut savoir qui a le manche.
Où (sur le corps) fouetter ?
L’idéal sont les parties charnues : fesses, cuisses (sauf intérieur), haut du dos (pas la colonne). Le visage et le cou (alouette) sont à éviter absolument.
Le reste peut être sollicité avec tendresse façon caresse.
De notre côté ?
L’une de nos positions favorites avec martinet en main est la levrette. Celui qui est derrière peut facilement fouetter chaque fesse à sa guise.
Vous noterez qu’il faut un peu d’expérience pour bien juger la zone qui sera fouettée. Le mouvement de la main (pas du bras), et du poignet sont à maîtriser afin de bien faire sentir le coup. Sans douleur excessive. Juste avec ce qu’il faut d’excitation et de chaleur.
Bref, entraînez vous !
Dès que nous aurons l’occasion de tester (in situ) d’autres modèles, je ne manquerai pas de vous en parler.
A suivre…